Les services officiels n’y ont vu que du feu: de nombreux Bangladais ont pu s’établir en Suisse grâce à des passeports portugais. Curieusement, ils sont devenus Européens sans parler le moindre mot de la langue liée à leur document. Ils ont ainsi pu s’établir, travailler et bénéficier de prestations sociales dans le pays.
Détenteur d’un permis C, un Bangladais habitant la région lausannoise depuis vingt ans serait au coeur de ce trafic. La justice vaudoise lui reproche d’avoir vendu les précieux sésames à des compatriotes dont il aurait organisé la venue en Suisse. L’homme leur aurait fourni travail et logement. Mais il est aussi soupçonné de les avoir rançonnés: sous la menace de leur faire perdre leur permis d’établissement, il aurait conservé leurs salaires et les aurait empêchés de se déplacer à leur guise.
Ancienne colonie portugaise
C’est ce dernier comportement qui a déclenché l’enquête à la suite de la plainte…
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