Un médecin de Marseille vient de révéler avoir vécu «l’enfer», le dimanche 2 décembre dernier, quand des toxicomanes l’ont agressé à son cabinet du quartier Sainte-Marthe (14e arrondissement).

Comme le révèle le quotidien La Provence, une première bande aurait débarqué à son bureau de consultation pour l’obliger à prescrire des ordonnances d’analgésique.

« Ils ont lancé des grenades lacrymogènes dans la salle d’attente, explique-t-il au quotidien régional. J’ai été séquestré dans mon bureau de 11 heures à 3 ou 4 heures du matin.

Ils ont sorti des armes de guerre et me les ont braquées sur le front. Des caïds faisaient le guet à l’extérieur ».

Le médecin, « arme sur la tempe, avec le sentiment que j’allais bientôt mourir », a dû remplir des dizaines d’ordonnances antidatées pour du Subutex, un analgésique dont la prescription est réglementée et que les toxicomanes utilisent comme un substitut de la morphine.

Ses agresseurs se sont aussi enfuis avec son ordinateur médical, contenant des milliers de pièces d’identité, attestations, relevés de comptes et documents personnels.

-le parisien

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