Après des violences ressemblant à un règlement de comptes dans la cité cavaillonnaise du Dr Ayme, la justice a conclu que tout le monde mentait.

Un homme prénommé Aziz, poursuivi dans la cité du Dr Ayme « par une bande de six ou sept fous furieux » a sonné à la porte d’un bâtiment.

Il a trouvé refuge chez Rachid (1) avant de monter dans les étages… Les poursuivants ont alors « fracassé » la porte du logement et frappé et braqué Rachid avec une arme de poing pour qu’il dise où se trouvait Aziz.

Finalement Aziz sera repéré au quatrième étage où un coup de feu va claquer… Blessé à une jambe, Aziz parvient, en menaçant ses agresseurs avec un couteau, à quitter l’immeuble et sera pris en charge par la police alors qu’il se trouvait près d’une Golf ayant la vitre côté conducteur brisée et une balle fichée dans le siège…

Mis en cause pour avoir participé à cette expédition Mohamed, 28 ans, Rheda, 22 ans, et Adil, 32 ans, assurent devant le tribunal correctionnel qui suggère un différend sur fond de stupéfiants, qu’ils sont étrangers à ce dossier et ne comprennent rien à leur mise en cause : « Et c’est bien ça le problème ! ».

Après un long délibéré, le tribunal prononce la relaxe des trois prévenus.

(1) Le prénom de la victime a été modifié.

-la provence