Le 1er octobre, lors d’un contrôle en gare de Bordeaux Saint-Jean, à sa descente du train en provenance de Paris, une Guyanaise de 40 ans, déjà impliquée dans des affaires de trafic de stupéfiants, était contrôlée…

La radiographie pratiquée à l’hôpital est incontestable : la jeune femme a ingéré soixante-six ovules de cocaïne et placé un boudin de drogue dans son vagin.

En tout, elle avait près de 750 grammes « in corpore ».

Remise aux enquêteurs de PJ de l’antenne bordelaise de l’OCRTIS, elle a depuis été mise en examen et placée en détention provisoire.

Épluchant et faisant fructifier les maigres éléments dont ils disposaient, les policiers ont retrouvé la trace téléphonique d’un homme avec lequel la mule avait rendez-vous en gare d’Agen le jour de son arrestation.

Identifié, puis localisé, l’individu, un Guyanais de 28 ans installé à Castres (Tarn) a été suivi dans ses moindres faits et gestes.

Il semblerait que le dealer, privé de sa mule incarcérée, ait décidé de faire le transport lui-même.

Géolocalisé dans le train pour Bordeaux, alors qu’il venait d’échapper aux contrôles à l’aéroport, le jeune homme a été interpellé à la gare Saint-Jean lundi midi.

Sa compagne qui devait le rejoindre en gare de Toulouse quelques heures plus tard a, elle aussi, été arrêtée et transférée à Bordeaux.

Pendant ce temps, une radiographie de son compagnon a révélé la présence de drogue dans son corps. Il avait ingéré 111 ovules– un record de mémoire de policier bordelais – soit près d’un kilogramme de cocaïne.

Le couple a été conduit hier devant la juge.

Un mandat de dépôt a été requis.

L’homme a été écroué et la femme placée sous contrôle judiciaire.

-Sud-Ouest

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