Ingrid Gonfo avait 22 ans. Il y a quelques années, elle avait quitté son île de La Réunion pour trouver du travail à Lyon (Rhône).

Avec ses valises, son petit-copain, un certain Jean-Ludovic Mithra, 25 ans, avait suivi.

Le 8 janvier 2016, Mithra commet un crime qui marquera la brigade criminelle de Lyon à jamais.

Un long couteau de 27 cm dans son sac à dos, il emmène sa compagne dans une impasse isolée de Villeurbanne, plongée dans la pénombre.

Là, au pied du périphérique lyonnais, il sort l’arme blanche et s’acharne sur Ingrid. Il ne lui laisse aucune chance.

Le rapport d’autopsie pointera 139 blessures, dont 60 au niveau de la tête.

Après son meurtre, Mithra n’a pas fini son sinistre dessein.

Le jeune homme fait croire en la disparition de sa compagne auprès de ses proches.

Il laisse même un mot sur leur porte – “Chérie je suis sorti, je t’aime.” – comme pour se créer un alibi…

Un demi-mensonge en fait. Car l’enquête a démontré qu’effectivement, après le massacre, ce champion de kickboxing est sorti… en boîte de nuit, après avoir lavé ses vêtements tâchés de sang.

Poursuivi pour assassinat, le suspect confondu par son ADN a été condamné hier soir à 20 ans de réclusion, après une semaine d’audience devant la cour d’assises du Rhône. L’avocat général avait requis 25 ans.

-le nouveau détective

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