Une habitante de Tresserre dans les P-O, notaire dans l’Aude, comparaissait le 25 octobre pour maltraitances envers ses animaux domestiques devant le tribunal correctionnel de Perpignan.

Chats atteints du typhus, chiens cloîtrés dans une pièce sans sortir pendant deux ans, perruches vivant dans une cage sous-dimensionnée et souffrant de maladies parasitaires.

Une enquête de gendarmerie permet de mettre en lumière une situation apocalyptique.

Seize chats sont découverts sur un terrain de 200 m² emmuré.

Ils vivent au milieu de leurs excréments et de cadavres de félidés en état de décomposition.

Ils souffrent d’un état de maigreur avancé, « des squelettes sur pattes avec des poils » selon la procureure de la République, alors que d’autres sont retrouvés morts dans une bassine d’eau et dans des sacs poubelles.

Prolongeant leurs investigations, les enquêteurs découvrent la présence de deux chiens dans une maison jouxtant le terrain eux aussi vivant dans leurs propres excréments et dont un souffre d’une blessure mal ou pas soignée.

Puis les gendarmes mettent la main sur 22 perruches et de deux colombes dans une volière d’un mètre cinquante et dont les constatations de deux vétérinaires permettront de dire que les oiseaux vivaient dans un espace trop restreint et qu’ils étaient atteints par les parasites.

La prévenue devra s’acquitter d’une amende de 1 500 € et se voit ses animaux confisqués alors qu’elle a une interdiction définitive d’en posséder.

Elle devra par ailleurs s’acquitter de près de 5 000 € à l’association Marina un refuge pour Céret pour le préjudice matériel ainsi que 1 000 € au titre du préjudice moral.

Elle a également été condamnée à verser à quatre autres associations parties civiles (la Société protectrice des animaux, 30 millions d’amis, l’association Stéphane Lamart et Chat’mis canétois) la somme totale de 3 500 € au titre du préjudice moral.

-Midi Libre

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