Alors qu’il n’était pas en service, le brigadier marseillais Claude Da Luz, avait mortellement blessé un homme au terme d’un échange de coups de feu.
Placé sous contrôle judiciaire il vient d’être rattrapé par la patrouille pour port d’arme.
L’ancien chef de la BAC Centre de Marseille (1998 à 2014) a été condamné, vendredi, en comparution immédiate à un an de prison avec sursis simple pour port et détention d’arme.
Son contrôle judiciaire le lui interdisait depuis sa mise en examen pour homicide volontaire.
Claude Da Luz, 51 ans, brigadier-chef, avait en effet abattu en tir de riposte, le 27 janvier 2018 alors qu’il était hors service, un homme de 27 ans devant le Son des Guitares, une discothèque de l’Opéra appartenant à Jacques Cassandri, où il était soupçonné de faire de la sécurisation en « tricoche », c’est à dire au black dans le jargon policier.
Sitôt informé qu’il était susceptible de se promener avec une arme, le parquet de Marseille avait diligenté une enquête et ordonné une perquisition à son domicile varois.
Le 19 septembre, la police fouillait sa maison, sa Porsche 911 et son 4×4 et découvrait dans un coffre fort, un Glock modèle 19 au numéro de série limée avec un chargeur de 14 cartouches dont une chambrée ainsi qu’un étui en cuir pour être portée à la ceinture.
Claude Da Luz a expliqué l’avoir trouvé deux ans auparavant dans le quartier de Noailles en coursant un malfaiteur et l’avoir gardé sans le dire à sa hiérarchie « car j’étais en congé maladie et sous Xanax », a-t-il dit.
Sa concubine et sa belle-sœur avaient témoigné l’avoir vu à Marseille à plusieurs reprises avec son arme sur lui, notamment devant Le Palais de la Major, un autre établissement de Jacques Cassandri.
Le parquet avait requis 6 mois de prison ferme avec maintien en détention…
-la marseillaise